T'aimant, Amandoti
Pulsation des sexes me rappellent que je suis en vie. Autrement, je n'existe pas. Comment établir notre position dans la société ?
Nous, les animaux. L'égalité est interdite, le plus fort dévore, le faible reste passif.
Vortex de malessere (malaise) qui m'empeche l'existance banale, et me fait plonger dans des questionnements existentiels ; tout à fait inutiles par ailleurs. Spéculations sur l'existence.
Mon passe-temps est donc aujourd'hui d'aimer les inconnus. Fanstasmer sur leurs corps, les interieurs, leurs pensées, leurs odeurs. Lorsque je me retrouve dans la rue, deux temperaments se présentent à mon esprit : la haine irrationnelle ou l'amour cru pour tout humain.
Aujourd'hui, j'aime follement dans les cris du saxophone de Marvin Gaye dans "Right On", vers les 6 minutes.
Il ne me reste plus qu' OTTEMPERARE (se conformer)...
"Io non ho mai sentito
tanto di vivere
quanto amando."
Giacomo Leopardi, Zibaldone dei pensieri, 1898
A CAPOFITTO DELLE POESIE
vomito dal cervello
per liberare questa pena
innamorarmi poi una volta al giorno
di sconosciuti
e abbandonarli come cani sull’autostrada
d’estate.
qualcosa rimane
un flusso unico e solo
imprimere i pensieri di un cauchemar
ecco perché devo scrivere.
liberarsi delle sensazioni,
prendere il tempo
tra le mani e schiaffeggiarlo.
il sole mi lecca e mi accarezza senza imbarazzo.
cammino alla ricerca di un volto noto
ma non conosco nessuno, nessuno mi vede,
neanche i machinini nudi nelle vetrine del boulevard.
sconfitta davanti al mio frigo vuoto,
affaticata dall’odore stagnante.
la stessa sensazione eterna in mancanza di idee.
non ho idee, ho troppe idee,
ma la stanchezza mi strangola
e preferisco il sonno alla costanza.
amare la solitudine e farsi del male.
mettendomi lo smalto, capisco come non sia possibile rispettare i bordi. la goccia che ricopre la pelle è inevitabile.
amarsi ma non volersi,
vedersi lontani da se stessi
senza compromessi.
mancanza di tempo
o meglio di un tetto
che accolga le mie speranze e gli abusi disillusi
scrivo un versetto piuttosto che dare un sostegno
la casa sprofonda ma mi i miei pensieri sono cosi duri
che si tengono in piedi da soli
rimpatriata da un paese straniero,
dopo una notte riflessiva
mi trovavo lontano da me
in un posto mai visto,
mi sentivo nuova e pulita.
xanalblog un bonjour : la misère comme institution de vie
je faisais les courses hier. A chaque fois, je dépense plus de ce qui m'est autorisé et j'achète plus de ce que je ne suis capable d'ingourgiter. Et donc ma mère, tu le vois venir. Ma mère achète des stock de bouffe en cas de guerre. Jamais on ne se retrouve sans nourriture. Les vieux de la campagne disent que le fascisme italien, c'était une belle période pour l'Italie du Nord, alors que'ils vivaient dans la misère et presque mourraient de faim. Ils portent les traumatismes encore aujourd'hui et s'empechent de vivre sereneiment, comme mon père, mes parents. Moi, je vis encore avec leurs traumatismes : peu dépenser malgré le salaire qui tombe chaque mois. La misère comme institution de vie. Chaque centime est épargné, aucun plaisir, juste la misère et la tristesse d'etre au monde. La contrainte d'etre au monde.
plus je le regarde, et plus j'ai l'impression qu'il n'a jamais reçu d'éducation, comme un orphelin qui a grandi dans la rue, seul avec les rats. j'aime ça de lui mais au même temps je le hais, car trop libre. Il cherche parmi ses bouquins Artaud ou Aragon, le premier qui se distingue du lot.
pop porno, courses et départ
lorsque ma réflexion m'a conduit à penser que l'humain et son corps est marchandise, que notre carcasse est un bien de consommation, tout comme une conserve de tomate, un bien d'échange, je fais les courses, j'achète un humain mais de courte durée, périssable, jetable. après quelques jours, ça finit à la poubelle ciao c'est finito /
peu importe les dégâts, nous nous interdisons la tâche de bien respecter les autres, l'insouciance et l'ignorance sont des moyens bien plus accessibles pour subsister. nous nous salissons entre nous, au quotidien, car la consommation jouit dans toutes les sphères de l'existence terrestre, sans limites.
je ne comprends pas les comportements humains car ils me sont complétement incompréhensibles : les reactions spontanées ou méditées restent des énigmes à mes yeux et entre mes mains. ils glissent toujours entre mes doigts comme gélatine, pour s'éclabousser par terre et ça en devient une énorme omelette. enfin de la nouritture pour pigeon, alors ça me suffit.
je passe mes journées essayant de décripter ces messages. mon cerveaux fond à force de réflexion, sans intéret, sans fin, en fractale.
je ne sais plus pourquoi je suis là ni pourquoi on m'a introduite dans cette planète. avez-vous une explication à tout celà ?
Giorgio De Chirico en 1914, "La mélancholie du départ". Aucune mélancholie, aucun départ pour l'instant. Je quitterai la terre quand j'aurai plus de courage, pour l'instant je suis lâche. Cela fonctionne-il comme un monde réel ? Je le quitte, ciao ciao.
encore un jour de vie : comment vit-on ?
j'erre dans le desert de la perception,
il n'y a pas de prise ferme.
le lendemain je navigue
entre le présentiment de quelque chose de perdu
à tout jamais
dans l'immobilité.
il s'agit d'une alarme lointaine dans la rue, sous le soleil torride de juin,
car qualqu'un vole mon âme
un sentiment informe m'attaque
comme la solitude, une gêne, un malaise, une froideur de perdition.
et les pommes et les poires de Cézanne...
qui lira qui lirait ces mots jetés ici, un geste, une impression, une lecture seule suffirait à te faire exister petit poème de mon cœur
des bisous car l'espoir est encore là, pour peu. comment vit-on ?
je veux être stripteaseuse
je ne le trouve plus
je ne le sens plus
j’ai perdu mon cœur
mon cœur est ailleurs
À vivre et je préfère la mort
À aimer mais la haine me fascine
Inconditionnellement
Basta parler de sentiments primitifs.
La contrainte à ne pas pouvoir marcher sous la pluie,
Basta parler de phénomènes naturels.
vais-je te rencontrer un jour?
où te trouves-tu ? à quoi ressembles-tu ?
je me demande à quoi tu ressembles
de quel forme tu es.
je vais te retrouver sur une barre de pole dance, car tu ne seras ni plus ni moins, qu'un bout de metal froid.
ou je me trompe, mais que importe ?
sentiment de ne pas avoir le droit d'etre aimée, sentiment de ne plus pouvoir exister dans l'amour.
cela s'arretera bientot.
dal vangelo secondo me
"Vedi, in questi silenzi in cui le cose
s'abbandonano e sembrano vicine
a tradire il loro ultimo segreto, talora ci si aspetta
di scoprire uno sbaglio di Natura,
il punto morto del mondo, l'anello che non tiene,
il filo da disbrogliare che finalmente ci letta
nel mezzo di una verità."
E vero che il profumo dei limoni è quella parte di ricchezza che ci anima, come il profumo della pelle, il risveglio tra il canto degli uccelli. Questo candore si fa presente proprio quando ci si avvicina alla propria natura, alla profonda nozione di se stessi, all'essenza di noi. Tutto è vicino, dentro, un bacio leggero sulla fronte. Non c'è lo sbaglio infine, ma il dubbio, quasi costante, dell'impermanenza delle cose, ma che ci conduce verso il rinnovamento e forse a quella verità.
volare, nascere
Una gazza ladra si è posata sul balcone del mio ufficio, ogni verso le 17, appena prima o dopo (non ricordo) di aver scritto a Fernando di rivederci. Secondo il sito esoteria.it,
"Quando si tratta del significato della gazza, è tempo di rivalutare le tue priorità e lavorare sulle cose che contano veramente. Hai il dono della percezione, quindi non lasciarti influenzare da illusioni che sembrano belle e allettanti alla superficie.
Il simbolo della gazza ti incoraggia a mostrare il tuo splendore al mondo. Hai i doni e i talenti per fare quello che vuoi, quindi non essere soddisfatto di fare cose che non ti ispirano.
Il significato della gazza simboleggia lo sfarzo e il glamour. Dovresti esprimere chi sei veramente se vuoi che il mondo ti conosca, e se vuoi attirare l’attenzione e guadagnare il rispetto delle persone."
Azzeccato. Non mi ha guardata, ma si è posata sempliemete per qualche istante. Mi è bastato per colpirmi e sbloccare qualche richiesta esoterica.
Ieri tornando a casa da lavoro, ho osservato una ragazza mentre leggeva un libro sull'astrologia. Portava una camicia di lino a righe bianche e verdi, deelle birkentsock e una borsda di paglia.
Lol
Forse dovrei considerare la mia gazza come simbolo di cambiamento, de renouveau, di miglioramento.
ça se voit de loin ton gros cul
j’ai préparé un gâteau au chocolat et à la poire aujourd’hui. Bon, je n’aime pas le chocolat et la texture de la poire ne me plait pas vraiment. Ces petits grains qui composent sa chair me dégouttent, ils me rappellent la texture de la langue de mon chat.
Bref, on n’est pas obligé d’être vulgaire, ni violent pour pouvoir s’exprimer. Le message arrive vite pourtant si on se laisse aller au lexique.
Ce que je veux c’est que tu m’aimes, n’importe comment.
J’habite seule depuis des années. La présence des autres m’insupporte. Je peux rire avec toi deux minutes, et quelques instants après, je peux te mépriser de tout mon coeur et même te haïr. La seule raison : ta présence. Les gens mangent ton énergie, ou peut-être est-ce moi qui dévore l’énergie des autres pour pouvoir reconstituer mon essence. Peu importe le qui suis-je, ras le bol même.
Mon chat me regarde, il ne m’aime pas. On vit des vies séparées. On se respecte, c’est tout. Il se traine chez moi, vulgairement depuis le premier instant dans cette maison.
Tous les jours je prépare un gâteau différent. La pâte, je la rate quasiment toujours parce que j’aime essayer de nouvelles recettes du type vegan, sans cuisson, ou à la poile. Je les rate presqu’à chaque coup.
Ma mère est morte il y a quelques années, elle ne me manque pas, mais je l’écris ici, pour faire appel à ta pitié et devenir interessant à tes yeux. Elle est morte dans un accident de voiture, banal mais casuel. Ses gâteaux avaient du gout à chaque fois. Elle m’a jamais rien appris, même pas à cuisiner un putain de gâteau.
Ok, j’ai un fétiche mais bon ça reste entre nous.
(Je sais que les tics de langage ne sont pas si new wave, mais mon texte semble tellement plus interessant)
Tous les jours je prépare un putain de gâteau, et tu sais ce que j’aime faire après ? L’étaler sur mon corps sans-gêne. J’enfonce la main dans cette pâte chaude, mi-crue, qui ressemble vaguement à une pâtisserie, et je me tartine le corps avec.
Le chat connait ce moment, parce qu’il a une part importante dans ce spectacle hédoniste. Il est la à mes cotés dans le besoin, notamment quand je suis remplie de crème glacé jusqu’au cul ou de pepites de chocolat qui pendent de mes tétons. Il me lèche jusqu’à ce que il n’en reste plus, de partout, de la tête aux pieds.
Et ça me fait du bien parce qu’il me donne cet amour inconditionnel dont j’ai besoin, sans prétentions, ni hypocrisies, pure gourmandise. Il est sincère, il s’en bat si je l’aime pas. Notre rapport est honnête, sans mensonges. Ce qui n’est pas l’habitude dans ma vie.